Retour vers le programme de la deuxième journée
Samedi 14 octobre
Les rêves des militants
Animé par CLAUDE
PENNETIER, chercheur au CNRS, directeur du
Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier Français, et
JEAN-LOUIS
ROBERT,
professeur à l’Université Paris I
Pendant deux siècles, militants anarchistes,
socialistes, communistes, syndicalistes
ont participé à de grandes actions sociales et politiques.
Certes, ils agissaient pour la défense des intérêts matériels et moraux des ouvriers, mais ils souhaitaient aussi transformer le monde. Qui étaient- ils ? Quelles étaient leurs motivations ? De quel avenir radieux rêvaient-ils ? Ce sera l’objet de notre discussion – Fraternelle !
Le rêve américain
Animé par PHILIPPE
JACQUIN, professeur d’anthropologie à l’Université
Lyon II, et
DANIEL
ROYOT, professeur émérite de littérature et civilisation
américaine à l’Université Paris III
Laboratoire de l'utopie? L'Amérique est
depuis la Renaissance génératrice de visions, d'icônes et de fantasmes.
Eldorado des conquistadors, Terre promise des puritains, territoire d'un nouvel
Adam pour les pionniers de l'Ouest, filon miraculeux des chercheurs d'or, le rêve
américain ne cesse de mobiliser les énergies, de stimuler l'esprit de découverte.
Mais le rêve américain a ses détracteurs, prompts à en faire le cauchemar
d'une terre brûlée aux dépens des Indiens, d'un monde « impitoyable »,
de l'ordre moral, du messianisme arrogant et de la « pax americana ».
Modèle ou contre modèle, le rêve américain ouvre des pistes multiples.
La vérité historique
Animé par FRANÇOIS
DOSSE, maître de conférences à l’IUFM de
Versailles et à l’IEP de Paris, et
BERTRAND
MÜLLER, maître de conférences
à l’Université de Genève
L’historien conçoit sa fonction, depuis
que le genre historique est apparu, comme celle d’un maître de vérité. La
chose est entendue et pourtant le qualificatif de menteur-vrai affublé à Hérodote
par son disciple Thucydide laisse déjà peut-être apparaître une certaine
approche, singulière, de ce qu’est la vérité en histoire. Pris en tension
entre science et fiction, le régime de vérité du discours de l’historien
relève-t-il d’une conception singulière de la vérité ?