Quelques éléments de la vie de Pierre-Augustin Conard (12 juillet 1756 – 12 décembre 1832) 

Cette célébrité populaire chartraine est le fils de Jean-Pierre Conard et de Marie-Jeanne Desloges. Jeune, il reçoit une instruction chez les Frères des Ecoles chrétiennes. Puis il entre comme apprenti dans l’atelier paternel où son père est menuisier et matelassier avant de reprendre l’affaire familiale. Entre temps, il épouse le 8 février 1780 Marie-Louise Boullay (décédée le 16 juillet 1794).

 

Honteux de son nom (Conard vient de corne et désigne depuis le Moyen âge le mari trompé par sa femme) , il s’invente une lignée illustre en prétendant descendre de Jehan Couart, savant jurisconsulte ( = juriste) chartrain du début du XVIIIe siècle.

 

            Avec la Révolution, Pierre-Augustin Conard se sent appelé à jouer un rôle important. Délaissant la menuiserie, il se lance dans la politique. Il devient rapidement concierge de la Société révolutionnaire des Sans-culottes siégeant dans l’église Saint-Hilaire. L’église Saint-Hilaire se trouvait place des Sans-Culottes, actuelle place Saint-Pierre, adossée à l’église du même nom,  En 1793, il est nommé sous–officier de la Garde nationale ; il est souvent délégué à la surveillance des prisonniers de guerre détenus dans l’ancien couvent de la Visitation, rue du Cheval Blanc.

 

           Les lithographies permettent de découvrir les autres faits marquants de sa vie

 

          A 68 ans, le 14 avril 1824, il entre à l’hospice des Incurables où il reste jusqu’à sa mort le 12 décembre 1832. Sa femme meurt le 13 octobre 1843 à l’Hôtel-Dieu.

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